Non au Versement Mobilité Régional et à une taxation supplémentaire des entreprises !

Le projet de loi de finances 2025 accorde aux Régions la possibilité de créer un

versement mobilité régional, à hauteur de 0.15% de la masse salariale.

Ce versement mobilité régional viendrait ainsi s’ajouter au versement mobilité déjà

prélevé sur les employeurs d’au moins onze salariés et déjà versé aux autorités

organisatrices de la mobilité (AOM).

 

 

La dynamique du versement mobilité devient insoutenable pour les employeurs privés qui

versent plus de 9,3 milliards d’euros par an aux AOM. Entre 2014 et 2023, les recettes du

versement mobilité ont augmenté de 50,7% alors que la masse salariale ne s’est accrue

que de 35,9 %.

Cet impôt sur les facteurs de production est ainsi celui qui a le plus progressé ces

dernières années.

 

 

Ajouter à ce prélèvement un versement mobilité au niveau régional serait

incompréhensible et insupportable pour les entreprises de notre territoire, d’ores et déjà

accablées par une pression fiscale.

 

 

Alors que certains présidents de Régions ont fait savoir qu’ils ne prélèveraient pas ce

versement mobilité sur les entreprises, à l’image de Xavier Bertrand (Hauts-de-France),

de Christelle Morançais (Pays de la Loire), de Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes)

et d’Hervé Morin (Normandie), nous appelons Renaud Muselier, président de la Région

Sud, à renoncer également à ce nouvel impôt pour 2025, 2026 et les années à venir.

Si nous partageons l’ambition d’améliorer la mobilité en région Provence-Alpes-Côte

d’Azur, nous ne pouvons accepter que cette mesure se fasse au détriment des

entreprises, premières créatrices d’emplois et de richesses dans notre région.

L’instauration d’un nouveau prélèvement, sous la forme d’une taxe supplémentaire, ne

fera qu’aggraver leurs difficultés et freiner leur compétitivité.

 

 

Le MEDEF Sud et l’ensemble des MEDEF territoriaux de la région Provence-Alpes-Côte

d’Azur, premiers représentants des entreprises, appellent la Région Sud à reconsidérer

ce projet et à travailler en concertation avec les acteurs économiques afin de trouver

d’autres solutions de financement.